Hôtel Boutique
Donostia. Saint-Sébastien
La maison
Mendi Argia, ou « montagne illuminée », comme son nom basque l’indique, traduit les nombreuses sensations suscitées par cette maison sur la colline.
Datant du début du XXe siècle, la villa, perchée sur les pentes du mont Ulia, offre un point de vue unique, avec des vues spectaculaires sur Saint-Sébastien. Il s’agit d’un projet familial de deux frères originaires de Gernika qui ont de fortes racines personnelles et culturelles dans la ville. Leur souhait est d’offrir plus qu’une simple maison à leurs hôtes.La maison qui avait été laissée à l’abandon pendant de nombreuses années a été ramenée à la vie par Openhouse Studio. Un ancien fronton de pelote basque se cache entre les branches du jardin ; le vieil escalier en bois, la pierre du manoir dans ses arches, l’utilisation de matériaux nobles et humbles créent sérénité et calme ; sous un toit plus que centenaire, un espace a été créé pour une contemplation des vues, de la nature et de la représentation contemporaine.
Dans le salon, la lumière s’infiltre par une porte vitrée, jouant à cache-cache avec le miroir rond qui occupe une place de choix. L’œuvre d’art « Big Round » de Sabine Marcellis et Brit Van Nerven accueille les visiteurs dès leur arrivée, avec un jeu de lumière magique, même lorsque les rayons du soleil ne l’ont pas encore tout à fait atteint.
Histoire
L’eau était devenue froide et le bout de mes doigts était sillonné de petites rides. Malgré cela, je me suis attardée dans la baignoire au pied du lit, regardant l’infinie myriade de couleurs : orange, rose et bleu qui luisaient sur les murs.
La journée a été extraordinaire : visite de l’exposition de Vivian Maier à la Tabakalera, visite du musée San Telmo, promenade dans le parc Cristina Enea et dégustation de pintxos dans « Lo viejo », comme les habitants de Saint-Sébastien appellent le quartier le plus ancien de la ville.
Saint-Sébastien m’a séduit de multiples façons depuis le jour de mon arrivée, des petits hexagones qui parsèment ses trottoirs aux lampadaires désormais emblématiques du pont de la Zurriola, en passant par la promenade du front de mer de la Concha. Son élégance m’a frappé, même les jours de pluie, lorsque les trois sculptures d’Eduardo Chillida, El Peine de los Vientos, osent se mesurer à la mer rugissante.
La température était parfaite et il n’était donc pas nécessaire d’utiliser une serviette. J’ai enfilé ma robe de chambre en soie et je suis sortie sur le balcon. Je ne pouvais pas manquer les dernières lueurs rouges du soleil, les reflets sur la façade en verre du centre de congrès Kursaal ou la splendeur fumante du mont Igeldo de l’autre côté de Saint-Sébastien.
Je me sentais puissant, comme dans une forteresse du Moyen-Âge. Le mont Ulia, qui avait servi pendant des siècles de poste de guet pour la chasse à la baleine, avait désormais un nouveau phare, Mendi Argia : une retraite lumineuse qui m’avait guidé lors de ma visite de la ville, m’aidant à comprendre Saint-Sébastien dans sa simplicité et sa complexité.
En suivant les lignes sinueuses de la route, nous arrivons au parc naturel d’Ulia, une forêt de chênes, de hêtres et de chênes verts, dont le sentier nous ravit par les vues impressionnantes de la côte sur la plage de Gros et la baie de Saint-Sébastien, à seulement 5 minutes de notre fort. Un environnement gastronomique pour les amateurs de bonne cuisine, comme Arzak, Mirador de Ulia ou Saltxipi, est une autre bonne raison de profiter de cet endroit.
Les chambres